L’épamprage se termine, en même temps que le mois de Mai !

Qu’est-ce que l’épamprage ?

Une fois la vigne taillée, il ne lui reste qu’un sarment, ou deux, suivant si on a choisi une taille à guyot simple, double, en cordon etc.

En revanche, des rameaux continuent à sortir au printemps au niveau de la souche ou du porte-greffe.

Ces rameaux, appelés des pampres, ne porteront pas fruit. On les enlève donc afin de concentrer toute la vigueur de la vigne sur les rameaux qu’on a volontairement conservés pendant la taille.

Cette action d’enlever les pampres, aussi nommés « des gourmands », s’appelle donc l’épamprage.

Pourquoi ?

L’épamprage existe pour plusieurs raisons :

• Premièrement, les jeunes pampres sont propices au développement des champignons car plus fragiles.

Il convient donc de laisser la souche nue afin que, en cas de pluie, celle-ci ne soit pas touchée par les éclaboussures, et donc par le mildiou par exemple.

• On enlève également les pampres de la tête de la vigne afin d’aérer le feuillage et que les grappes se développent dans un environnement qui leur est plus favorable.

• Enfin, comme dit précédemment, si on ne supprime pas les pampres, ceux-ci se nourrissent d’une partie de la sève, qui est, elle, beaucoup plus utiles au bon développement des grappes et des rameaux.

Quel travail pour le vigneron ?

Il existe plus façon d’épamprer pour le vigneron. On peut réaliser un épamprage mécanique pour la souche, qui coupera tous les pampres du pied de la vigne, puis le vigneron viendra compléter ce travail par un épamprage de la tête de la vigne à la main.

La seconde solution consiste à réaliser un épamprage entièrement manuel.

Cette étape nécessite parfois 1 à 2 passages et est réalisée entre celle du débourrement et de la floraison. Rendez-vous donc dans quelques jours pour vous parler de la belle floraison qui arrive !